La punaise de lit est un insecte qui fait un retour en force depuis quelques années dans de nombreuses villes du monde. Voici quelques conseils pour les identifier, les traiter et prévenir les infestations.

3 façons de reconnaître les punaises de lit :
  • A partir de son apparence : de couleur brune, plus petite qu’une pièce de 1 centime, la punaise de lit est visible à l’œil nu (3 à 4 mm). Elle est surtout active la nuit car elle fuit la lumière et s'abrite dans des endroits sombres, étroits et peu accessibles. Tel que son nom l’indique, elle vit principalement dans la chambre à coucher.
  • A partir de ses piqûres : cet insecte se nourrit exclusivement de sang, sa présence n’est en aucun cas lié à un manque de propreté. Elle peut rester jusqu’à 1 an sans manger. Ses piqûres sont semblables à celles des moustiques, elles peuvent être regroupées ou alignées sur la peau et peuvent provoquer des démangeaisons. 
  • A partir de ses traces : les déjections des punaises prennent l’aspect de petites taches noires sur le matelas ou les draps.
Traiter et prévenir les infestations de punaises de lit

Si vous vous trouvez en présence de punaises de lit, il faut agir vite afin de ne pas propager l’infestation. Il existe 2 types de traitements : soit par pulvérisation de produits chimiques, soit par nettoyage à la vapeur sèche (vapeur d’eau). Renseignez-vous auprès de votre bailleur sur la démarche à suivre, si vous êtes propriétaire faites appel à une entreprise spécialisée. Afin de garantir la qualité de la prestation et l’usage adéquat des produits utilisés, vous pouvez vous orienter vers une entreprise adhérant à la CS3D (Chambre Syndicale des entreprises de Désinfection-Désinsectisation-Dératisation) dont la liste est disponible sur le site web : http://www.cs3d.info
Le devis détaillé de l’entreprise doit comporter notamment les garanties de cette dernière (RC Pro en cours de validité, numéro de police d'assurance), les produits utilisés et bénéficiant d'une AMM (autorisation de mise sur le marché), les techniciens doivent être titulaires du CERTIBIOCIDE (obligation légale).

N’utilisez ni fumigènes anti-insectes, ni produits chimiques par vous-même. Ne jetez pas vos meubles et matelas dans la rue pour ne pas provoquer d’infestation ailleurs.


Voici des gestes simples à adopter pour prévenir une infestation :

  • Ne récupérez pas de literie, meubles ou objets trouvés dans la rue.
  • Lavez les vêtements à 60 °C lorsque vous achetez d’occasion. 
  • Lors de votre retour de voyage, ne posez pas vos valises sur le lit, vérifiez qu’il n’y a pas de punaises de lit dans les bagages et sur les vêtements avant de les ranger.

Consultez le guide pour lutter contre les punaises de lit

Appelé aussi blatte, le cafard n’est certes pas esthétique mais il nettoie le logement de tous les déchets alimentaires laissés derrière nous.
Compte tenu d’une prolifération importante, l’équivalent de 1ooo naissances par blattes femelle et par an, la blatte cause parfois des psychoses auprès de son colocataire que représente l’homme.
Les maladies relatives à la blatte ne sont pas claires car elle peut être porteuses de germes mais pas nécessairement transmissibles à l’homme et ce sont surtout ses déplacements de vos poubelles à vos assiettes qui risquent de vous rendre malade.
On considère cependant qu’elle est responsable de réactions allergiques et respiratoires chez l’homme. Il est donc nécessaire d’appliquer rapidement des techniques afin de mettre un terme à la prolifération dans son logement.

Le rôle des locataires, propriétaires, syndic :
Le traitement des cafards et des blattes est une charge locative. Il appartient donc au locataire de procéder à un traitement lors d’une infestation et de nettoyer en profondeur son logement. Il est conseillé de faire appel à une société spécialisée.
Avant toutes demande, assurez vous auprès de vos voisins qu’ils ne rencontrent pas le même problème. En effet, un traitement qui ne serait pas réalisé dans un logement infesté rendrait les autres traitements inefficaces à moyen terme. Les cafards se déplacent entre les logements, il est donc conseillé de traiter tous les logements en même temps ainsi que les parties communes qui elles restent à la charge du syndic.
Certains bailleurs sociaux proposent de réaliser des traitements préventifs et curatifs. A vous de voir avec votre bailleur. Une société se présente alors chez vous pour procéder à un traitement, il faut donc voir avec le syndic la date de passage pour être présent à votre domicile.

Quelques règles de bon sens :
  • Ne pas laisser trainer de nourriture
  • Entretenir régulièrement son logement
  • Colmater les éventuelles fissures, qui pourraient faciliter l’introductions de ces nuisibles.
  • Si vous avez des animaux, ne laissez pas de nourriture dans leurs gamelles.
  • Pour les syndics et propriétaires : Veillez à un entretien régulier des cours extérieurs et intérieures, caves, local poubelle, vide sanitaire, tous détritus quelle que soit leur nature sont propice au développement et à la prolifération des nuisibles.

Aussi mignon soit-il en dessin animé ; les rats et autres rongeurs peuvent être responsables de bien des maux au sein de votre maison :

  • Câbles électriques, gaines, isolants de câble, font partie des friandises dont les rongeures se délectent, ils peuvent donc causer court-circuit, problèmes électriques, voire même des incendies.
  • Les canalisations et tuyaux ne sont pas en reste, puisqu’ils subissent également les attaques de rongeurs, il est donc possible de s’exposer à des fuites d’eau, ou des inondations.
  • Les matériaux sont également appréciés, ainsi le bois, les isolants, les bas de portes, de murs peuvent être attaqués et abimés.
  • A l’origine de maladies graves et infectieuse pour l’homme (salmonellose, leptospirose, ténias, méningite, peste, ...)
  • Porteurs de germes, ils peuvent contaminer vos animaux domestiques par l’intermédiaire de puces et des poux, mais également en souillant tout sur leurs passages avec leurs déjections. Leurs morsures sont également très néfastes, pouvant transmettre des septicémies ou la rage.
La lutte contre les rongeurs est l’affaire de tous

Le rôle de la ville :
La ville organise trois campagnes de dératisation chaque année dans tous les bâtiments communaux (écoles, centres culturel et social, …). L’ensemble des bâtiments sont traités en une semaine.

Le rôle du territoire :
Tout comme la ville, le territoire organise également trois campagnes chaque année sur l’ensemble des réseaux d’assainissement du territoire.

Le rôle des locataires, propriétaires et syndic :
Afin d’assurer une meilleure efficacité du traitement du réseau d’égout, il est indispensable que chacun participe à la campagne :

  • Si vous êtes locataires : Signaler la présence de rats à votre propriétaire et au syndic de l’immeuble pour obtenir une dératisation des locaux concernés.
  • Si vous êtes propriétaire / syndic : Vous devez au moins une fois par an, procéder à la dératisation des locaux sensibles (caves, local poubelle, vide sanitaire, ...) par une société spécialisée et en cas de signalement de locataires prévoir des interventions supplémentaires si nécessaire.
Quelques règles de bon sens :
  • Ne pas laisser trainer de nourriture
  • Entretenir régulièrement son logement
  • Colmater les éventuelles fissures, trous aux fenêtres qui pourraient faciliter l’introduction des rongeurs.
  • Si vous avez des animaux, ne laissez pas de nourriture dans leurs gamelles
  • Pour les syndics et propriétaires : veillez à un entretien régulier des cours extérieurs et intérieures, caves, local poubelle, vide sanitaire, tous détritus quelle que soit leur nature sont propice au développement des rats.

Rappel : Il est formellement interdit de nourrir les pigeons ! Les rats apprécient les graines le pain et autres nourriture données aux oiseaux.

Le nourrissage effectué par les "Amis des animaux» dans la ville est souvent à l’origine de ces concentrations qui suscitent les plaintes des riverains... Alors qu’ils croient bien faire, les nourrisseurs de pigeons ignorent les conséquences de leur geste.

En nourrissant les oiseaux aux mêmes endroits et aux mêmes heures, ils favorisent leur concentration et la surpopulation. Ceci occasionne l’accumulation de fientes, provoquant des dégâts considérables sur les biens publics et privés.

Ces rassemblements contribuent à la transmission des maladies et des parasites entre les pigeons et accroissent l’agressivité entre les individus.

Pour éviter d’être verbalisés, certains nourrisseurs distribuent la nourriture de nuit, entraînant des troubles comportementaux chez cet oiseau diurne et attirant d’autres espèces animales non désirées, notamment les rats.

La règlementation interdit le nourrissage de tous les animaux sauvages (corneilles, oiseau d’eaux, ragondins, rats...) cette pratique pouvant avoir des conséquences néfastes sur leurs comportements et leur santé.
L’article 120 du Règlement Sanitaire Départemental des Hauts-de-Seine stipule ainsi qu’«Il est interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture en tous lieux publics pour y attirer les animaux errants, sauvage, ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons."

Le service Hygiène et sécurité organise 2 fois par an une opération de capture de pigeons pour éviter le surpeuplement engendré par le nourrissage sur la ville de ces nuisibles.

Les caractéristiques pour le reconnaître :
Le frelon asiatique est à dominante noire, avec une large bande orangée sur l’arrière de l’abdomen.
Son thorax est entièrement noir, ses ailes sont foncées.
Sa tête vue de face est orange. Elle est noire sur le dessus.
Très actif, il est continuellement en mouvement lorsqu’il butine.
Il est capable de rester en vol stationnaire dans l’attente d’une proie.

Le nid : Au printemps, la femelle fondatrice construit seule un nid primaire dans lequel elle élève la première génération d’ouvrières.
Ce nid de petite taille est souvent construit à faible hauteur.
L’ouverture est située vers le bas et le nid peut être confondu avec un nid de guêpes.

Très souvent, la colonie déménage par manque de place ou pour se mettre en sécurité. La plupart du temps, le nid est construit en haut d’un grand arbre, plus rarement dans un bâtiment ouvert ou dans un buisson.

Le nid a une forme ronde en début de saison, puis devient piriforme. L’ouverture de petite taille est située sur le côté du nid.
Il peut atteindre un diamètre de 80 cm en fin de saison.
Que faire si vous découvrez un nid de frelons asiatiques ?
Dangereux pour les abeilles et pour les humains si on les dérange, les frelons asiatiques sont de plus en plus nombreux.


Que faire si vous découvrez un nid ?

Contactez le service hygiène et de sécurité – SCHS au numéro
Tél. : 01 40 85 63 37.  
Vous devez détailler le plus précisément possible l’emplacement du nid afin que celui-ci soit plus facilement repéré pour l’intervention.
Après constatation par un agent de la commune, une entreprise mandatée se chargera de procéder à la destruction du nid lorsque les conditions le permettront.
Dans le cadre de cette démarche, la Ville prend entièrement en charge la destruction des nids sur le domaine public. Cependant, si le nid est dans votre propriété, il vous appartient de faire appel à une entreprise spécialisée.

Les gestes à éviter :

Il ne faut en aucun cas :

  • tenter de détruire soi-même un nid de frelons (par le feu, l’eau, un insecticide …) quelle que soit sa taille ;
  • s’approcher à moins de 5 mètres d’un nid, au risque de se faire attaquer par des ouvrières qui se sentiront menacées ;
  • boucher les trous d’accès d’un nid : les frelons chercheront alors à sortir par un autre chemin et à réimplanter un nid ailleurs.

La piqure du frelon est douloureuse et peut provoquer un choc anaphylactique pour les personnes allergiques. De plus comme pour les abeilles et les guêpes s’approcher trop près d’un nid ou procéder à sa destruction s’accompagne d’une défense agressive des insectes caractérisés par les piqures de nombreux insectes. C’est pourquoi il est impératif de suivre les recommandations évoquées précédemment.

Au-delà du risque pour l’homme, le frelon asiatique est également un prédateur pour les abeilles, en effet une dizaine d’individus peut décimer une ruche entière.

Le moustique tigre est présent et actif le jour dans le département des Hauts-de-Seine. Voici quelques gestes à adopter pour limiter leur développement.

Aedes albopictus, est un moustique tropical plus connu sous le nom de "moustique tigre". Lorsqu’il pique une personne infectée par le virus Zika, de la dengue ou du chikungunya, il peut transmettre cette infection.

Comment les moustiques vivent-ils ?

Le moustique se développe en quatre étapes : oeuf, larve, nymphe et adulte.
Les larves de moustiques ont besoin d’eau stagnante pour se développer.
Tous les moustiques n’occupent pas la même niche écologique. Le moustique « tigre » est fortement affilié à l’homme et il vit au plus près de chez nous. Il se déplace peu.
Ainsi, le moustique qui vous pique est né chez vous !
Il se développe dans de petites quantités d’eau : des soucoupes de pots de fleurs, des vases et tout récipient contenant de l’eau.


Pourquoi les moustiques aiment-ils vivre près de nos maisons ?

Parce qu’ils y trouvent :

  • de la nourriture pour leurs œufs, en nous piquant ;
  • des endroits pour pondre dans les eaux stagnantes ;
  • des lieux de repos à l’ombre des arbres. Les produits anti-moustiques (insecticides et répulsifs) ne permettent pas d’éliminer durablement les moustiques. Il est également nécessaire de limiter leurs lieux de ponte et de repos.
Pour éliminer les larves de moustiques

Éliminer les endroits où l’eau peut stagner :

  • petits détritus ;
  • pneus usagés : vous pouvez aussi les remplir de terre, si vous ne voulez pas les jeter ;
  • encombrants ;
  • déchets verts.

Changer l’eau des plantes et des fleurs une fois par semaine ou si possible : supprimer les soucoupes des pots de fleurs, remplacer l’eau des vases par du sable humide.
Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées et nettoyer régulièrement :

  • gouttières ;
  • regards ;
  • caniveaux et drainages.

Couvrir les réservoirs d’eau avec un voile moustiquaire ou un simple tissu :

  • bidons d’eau ;
  • citernes ;
  • bassins.

Couvrir les piscines hors d’usage et évacuer l’eau des bâches ou traiter l’eau (eau de javel, galet de chlore…).

Pour éliminer les lieux de repos des moustiques adultes, pensez à :
  • débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies ; - élaguer les arbres ; - ramasser les fruits tombés et les débris végétaux ; - réduire les sources d’humidité (limiter l’arrosage) ; - entretenir votre jardin.
  • Comment se protéger des piqûres ?
  • J’applique sur ma peau des produits antimoustiques, surtout la journée.
  • Je demande conseil à mon médecin ou à mon pharmacien avant toute utilisation, surtout en ce qui concerne les enfants et les femmes enceintes. - Je porte des vêtements couvrants et amples. - Les bébés peuvent dormir sous une moustiquaire imprégnée.
  • J’utilise des diffuseurs d’insecticides à l’intérieur et des serpentins à l’extérieur.
  • Si besoin et si j’en dispose, j’allume la climatisation : les moustiques fuient les endroits frais.
Signaler un moustique tigre

Vous pensez avoir observé un moustique tigre ? Vous souhaitez le signaler ? L’ensemble de la population peut participer à la surveillance de cette espèce afin de mieux connaître sa répartition. Il s'agit d'une action citoyenne permettant ainsi de compléter les actions mises en place.

Pour pouvoir signaler la présence d’un moustique tigre aux autorités sanitaires, il faut disposer :

  • d’une photo d’un moustique tigre ou
  • d’un moustique dans un état permettant son identification.

Aucune identification ne sera possible si vous ne disposez pas de l’un ou de l’autre.

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