Contenu de l'événement

Gennevilliers continue de soutenir les actions des parents et des enseignant·es pour que la ville connaisse les meilleures conditions d'enseignement possibles. En convergence avec les actions en cours, la Municipalité finance une publicité dans la presse à la mi-juin pour donner de la visibilité à nos revendications. En plus de demander le retour rapide en REP des écoles du quartier des Agnettes et du collège Pasteur, une photo revendicative des parents, enseignant·es et élu·es a été réalisée le samedi 8 juin sur le parvis de la mairie. Merci à tous ceux qui ont fait le déplacement pour manifester contre la pénurie d'enseignants.
Dans la presse, aux côtés de la photo, le texte suivant sera publié :
Emmanuel Macron, Gabriel Attal, Nicole Belloubet,
C’est maintenant que se décident les conditions de la prochaine rentrée scolaire avec les affectations des titulaires de postes. En septembre, pas un professeur ne doit manquer à Gennevilliers.
À la rentrée 2023, Gabriel Attal, alors ministre de l’EN, avait déclaré : « Il y aura un enseignant devant chaque élève ». À Gennevilliers, il a manqué 10 enseignants, et plus de 200 enfants n’ont pas eu d’enseignants pendant plusieurs semaines, certains pendant plusieurs mois. Cette situation a rendu ingérable les remplacements en cours d’année. Cela ne doit pas se reproduire. La promesse non tenue en 2023 doit l’être en 2024 !
Par ailleurs, nous demandons le retour rapide en REP des écoles du quartier des Agnettes.
Cette publicité revendicative fait suite au rendez-vous avec le cabinet de la ministre de l’Éducation nationale ce vendredi 24 mai. Délia Toumi, adjointe au maire déléguée au développement des politiques éducatives et services scolaires, Patrice Leclerc, Maire, y sont allés avec 3 objectifs :
- Faire pression pour que la rentrée scolaire 2024/25 ne soit pas la catastrophe de la rentrée précédente
- Demander le plus vite possible le classement en REP des écoles du quartier des Agnettes
- Attirer l'attention du ministère sur les difficultés subies dans les établissements du premier et second degré de Gennevilliers en termes de remplacement, de dégradation des conditions de travail des enseignant·es, de moyens nécessaires de l’État pour l'Éducation dans notre ville pour rendre plus efficace l'important investissement de la ville de Gennevilliers dans ses actions socio-éducatives.
L'écoute et l'échange du cabinet ont été réels mais les résultats sont décevants.
Sur le classement en REP du quartier des Agnettes, le cabinet répond que la ministre s'est engagée à travailler cette question pour toute la France pour la rentrée 2025 et au plus tard 2026. Nous avons stipulé que pour les Agnettes, ce dossier était simple puisqu'il remplissait tous les critères et avait le soutien du directeur départemental de l'Éducation nationale.
Nous avons insisté sur l'importance de ce classement le plus rapidement possible car une annonce et une mise en œuvre pour 2026 pourraient être compromises à cause des élections présidentielles. Il faut donc poursuivre la pression pour obtenir ce classement en 2025 au plus tard !
Pour la prochaine rentrée scolaire, le ministère nous a fait part de ce que nous savons déjà : les difficultés de recrutement des professeur-es. Nous avons fait remarquer la responsabilité des différentes politiques et réformes ces dernières années, qui "ont réussi" à fragiliser l'Éducation nationale dans notre pays. Nous avons aussi insisté sur le fait que si le ministre de l'époque avait déclaré : « Il y aura un enseignant devant chaque élève », en septembre 2023, à Gennevilliers, il a manqué 10 enseignant·es, et plus de 200 enfants n'ont pas eu d'enseignants pendant plusieurs semaines, certains pendant plusieurs mois.
Cette situation a rendu ingérable les remplacements en cours d'année. Le 16 mai 2024, 30 enseignant·es étaient absents sur la ville, 15 étaient remplacé.es. Cela ne doit pas se reproduire. La promesse non tenue en 2023 doit l'être en 2024 ! Le cabinet nous a dit vouloir être plus attentif à notre situation.