Culture

« Jo n’a pas envie de faire ce qu’elle doit faire. Jo n’a pas envie de faire ce qu’elle doit faire au point que, à un moment, Jo se trouve entièrement bloquée. Son cousin Al qui est là lui suggère pour se tirer de ce mauvais pas de faire quelque chose d’inattendu et par exemple de jouer au premier jeu qui lui passe par la tête. Pendant qu’ils éprouvent cette méthode, Al apprend que Nina, une amie de Jo, va passer, Nina qu’il connaît un peu et avec qui il a du mal à se comporter : elle l’impressionne. Alors que Jo combattant son blocage grâce au jeu va peu à peu réenvisager la possibilité de faire ce qu’elle doit faire, Al va ainsi également s’engager, à l’arrivée de Nina, dans un combat, contre le ton de leur relation ».

En suscitant notre étonnement de chaque chose, jusqu’au fait même de se retrouver face à face - spectateurs et acteurs, Combats nous fait cheminer dans les préoccupations de quelques personnes qui sont simplement là, devant nous. Leurs discrets empêchements sont des problèmes impérieux qu’il s’agit de mettre en mots, d’élucider, et si possible de combattre. À partir d’un simple jeu auquel s’adonnent Jo et Al, la pièce s’ouvre progressivement sur une expérimentation des différentes dimensions du jeu : règles, aléatoire, compétition, plaisir ; comme un biais possible pour envisager, voire modifier les liens étroits qu’entretiennent le jeu et la vie. Tout se passe là, dans l’instant. Des théories s’élaborent en temps réel et des relations se modifient à vue d’œil, dans un seul espace-temps, qui contient autant les acteurs que les spectateurs, autant la fiction que le réel. — Adrien Béal, Nicolas Doutey.

Le Théâtre National de Strasbourg, le Théâtre des 13 Vents, Centre Dramatique National de Montpellier et le T2G se sont associés pour commander une création itinérante à Adrien Béal, à partir d’un cadre simple : une distribution composée de comédien·nes ayant participé au programme 1er Acte, un spectacle pouvant être installé partout et une équipe ne devant pas excéder 6 personnes en tournée. Dans cet espace circonscrit, la liberté d’Adrien Béal a été totale. Il a décidé de commander à son tour un texte à Nicolas Doutey : Combats.

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